JOURNEE MONDIALE CONTRE LA CONTREFACON
En ce mercredi 6 juin, journée mondiale contre la contrefaçon, il est important de faire un point de la situation.
Récemment différentes enquêtes ont été menées en observant 13 secteurs : les produits cosmétiques, l'habillement, les articles de sport, les jouets, le luxe avec les bijoux, les montres, la maroquinerie, les chaussures et les accessoires, les spiritueux et les vins, la musique enregistrée, les médicaments, la téléphonie mobiles avec les smartphones…
A la suite de ses études, des communiqués et sondages ont commencé à paraître dévoilant des chiffres alarmants :
•37% des habitants ont déjà acheté un produit de contrefaçon sans le savoir.
•Pourtant, 78% des personnes interrogées considèrent qu'il est « dangereux » d'acheter des contrefaçons
•75% des interrogés avouent qu’il est « facile »d’y avoir accès dans certains pays (on vous les propose sans arrêt) et que la tentation est grande.
•Ce marché touche principalement les jeunes (43%) particulièrement ceux entre 15 et 18ans, tentés par les produits que l’on trouve sur certains sites.
L’Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle indique que les pertes directement liées à la contrefaçon atteignent 7,5% des ventes. Globalement, pour les 13 secteurs de l‘Economie Européenne, la contrefaçon représente une perte annuelle de 60 milliards d'euros et provoquent la qui suppression de 435.000 emplois selon EUIPO.
Ce sont les marques américaines, italiennes et françaises qui sont les plus touchées.
Il est important de prendre conscience qu’une grande partie des sommes provenant de la contrefaçon alimente le crime organisé, le trafic de drogues, le terrorisme...
La détention de contrefaçons expose le détenteur à se voir confisquer les produits par les services douaniers et à être condamné à une amende douanière (comprise entre une et deux fois la valeur de l’objet de la fraude). La détention de contrefaçons, comme la vente, constituent un délit. Les vendeurs et détenteurs de marchandises de contrefaçon sont condamnés par la loi et passibles jusqu'à 300 000 euros d'amende et trois ans de prison.
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